Comment affronter l’innovation perturbatrice ?
On peut soutenir que se maintenir face à la concurrence sur un marché de plus en plus dynamique dominé par la technologie, nécessite d’innover constamment. Cependant, il existe différentes façons d’innover. L’une d’elle est le fruit de la théorie de l’innovation perturbatrice. Qu’est-ce que l’innovation de rupture ? Quels comportements doivent adopter les entreprises confrontées à un bouleversement du marché ? C’est justement ce que Philippe Silberzahn propose d’examiner dans son ouvrage intitulé : « Relevez le défi de l’innovation de rupture ». Une théorie inspirée de Clayton Christensen, professeur à la Harvard Business School, qui a étudié pendant plusieurs décennies le concept de l’innovation au sein des entreprises.
Qui est Philippe Silberzahn ?
Philippe Silberzahn est professeur d’entrepreneuriat et d’innovation à EMLYON Business School, et chercheur à l’Ecole Polytechnique de Paris, où il a obtenu son doctorat. Il est l’auteur de plusieurs livres basés sur la stratégie, l’entrepreneuriat et l’innovation. Ses recherches portent sur la façon dont les organisations gèrent les situations de doute et d’incertitudes radicales. Il étudie cette question sous deux angles :
- Un angle entrepreneurial : il concerne la création de nouveaux marchés et de nouveaux produits ;
- Un angle managérial : il aborde la gestion des perturbations, des surprises stratégiques et des problèmes cruciaux des grandes organisations.
Qu’est-ce que l’innovation de rupture ?
L’innovation de rupture née d’une série de changements au sein d’une entreprise qui finissent par provoquer une bascule, une disruption sur le marché. Ce qui était auparavant un système commercial performant devra être abandonné, d’où le terme « rupture ». C’est ainsi que parfois, le doute et l’incertitude gagnent certaines entreprises. Dans son œuvre « Relevez le défi de l’innovation de rupture », Philippe Silberzahn offre des techniques pratiques pour aller au-delà de ces moments d’incertitude au sein des entreprises.
Quelques aspects de l’innovation perturbatrice
La technologie
Bien que la technologie ne soit pas la cause directe de l’effet dévastateur des startups perturbatrices, c’est sans aucun doute l’élément qui en est la cause. En effet, les principaux aspects de la perturbation dépendent d’un levier. Ce levier est la possibilité de changer un modèle existant en utilisant les technologies.
La perturbation d’un modèle d’entreprise est donc rendue possible par les progrès technologiques. Que ce soit en proposant un moyen de changer le mode de fonctionnement d’un système ou d’une machine, ou en inventant de nouveaux outils, une startup entre dans le jeu avec certes moins de ressources au départ, mais avec pour but un jour d’avaler tout un marché, après l’avoir bouleversé.
La simplicité
Dans sa théorie, Philippe Silberzahn montre qu’une entreprise perturbatrice ne propose pas un meilleur produit ou service que ce qui est disponible. Au contraire, la performance de ce que propose la startup est relativement inférieure à celle des produits et services offerts par les géants du marché. L’innovation est cependant suffisamment simple pour être :
- Plus accessible : à la recherche de marges bénéficiaires plus faibles, ces startups gagnent la sympathie d’un public qui a désormais les moyens de bénéficier de quelque chose qui était autrefois réservé à une certaine catégorie de clientèle.
- Plus pratique ;
- Plus commode ;
- Moins cher.
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